13 – Respirations

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Si on me demandait de nommer  le principal bienfait d’une maison, je répondrais : notre maison abrite nos rêveries.


Gaston Bachelard



Joddy était couchée à mes pieds et respirait faiblement, elle avait eu très chaud et ce petit havre de paix qu’était la maison abandonnée allait lui permettre de reprendre sa force tranquille !

Mes souvenirs allaient bon train !

Je gavais Mark de mes pérégrinations enfantines,  par delà les chemins oubliés, les champs pas encore jachérisés…

*

Sans doute parce que j’étais sereine et à  l’écoute, je divaguais ma passion avec un certain délice, et le regard de Mark s’appuyant sur moi devait quelque part en être la cause…

La légende de cette maison, c’est mon oncle qui me l’a raconté, il y a bien longtemps…

Il ne trichait pas aux cartes, mais il  aimait enjoliver, ajuster à sa façon la vérité !

Ce sentier tout petit avait été très grand puisque des carrioles à deux chevaux le traversait allègrement pour rejoindre le village les jours de Foire.

D’autres maisons sans doute devaient s’éparpiller le long de cette voie abritée par des chênes verts et des châtaigners mais il n’en restait aucune trace.

*

Seuls persistaient ces quelques murs enrobées de mousse et de lierre…

Je me rappelle  du bâton que mon oncle ne quittait jamais.

Pour houspiller les serpents disait il !

*

Aujourd’hui, je me souviens…

En 1944,  l’endroit qui avait servi de refuge pour des résistants, avait été incendié par des miliciens traqués par la FFI

Bien avant la guerre, la maison avait été laissée à l’abandon  pour une sombre histoire d’indivision et était devenue une sorte de gîte pour des braconniers en tous genre !

Si la vieille charpente de chêne n’avait pas résisté, les murs noircis se tenaient fiers et droits au milieu d’un amoncellement de tuiles canales et d’orties.

*

C’est en 1958 que des bruits commencèrent de courir…

Firmin, le facteur du village,  racontait  qu’un dimanche en descendant le chemin pour aller à la pèche, il s’était arrêter à lou casau* pour préparer ses mouches.

Ce jour là,  il fut intrigué  par un bruit inhabituel, une sorte de chuchotement inaudible…

En s’approchant plus près d’un mur, il voulut poser son oreille sur les pierres et qu’elle ne fut sa surprise !

La lauze était chaude mais surtout sa texture ressemblait à la fourrure d’un animal, d’un lièvre…

Ses mains suivirent les pierres et partout la même douceur, le même velours…

Elles avaient aussi changé un peu leur couleur !

Plus claires, beaucoup plus lumineuses comme si la lumière du soleil leur avait ôté leur souffrance, leurs brûlures, leurs cicatrices…

Notre homme n’en croyait pas ses yeux et eu peur !

*

Un fonctionnaire ne pouvait mentir, la légende allait devenir vraie…

D’autres habitants cette année là purent à leur tour vérifier les dires de Firmin !

Le lieu, les murs, tout avait changé…

Même le vent d’Autan semblait contourner l’endroit !

*

Le facteur aurait pris des photos, mais hélas on ne pouvait discerner sur aucune d’elles la moindre trace que de nombreux regards avaient pourtant validés…

Le temps passa et en 1963 un couple d’anglais qui pratiquait le camping sauvage…

Mark m’écoutait et buvait mes paroles !

Nous commencions à avoir faim et nous priment  la sage décision de pique-niquer avant de descendre vers la rivière…

J’arrêtais quelques instants mon  récit pour sortir du sac à dos notre Gaillac rosé et nos échaudés !

Joddy fut la première à déguster notre frugal repas…

*

L’air doux, le moelleux de la mousse, la douceur d’un regard, tout contribuait à rendre ce moment  inoubliable et exaltant aussi !

Prendre le temps, ensemble, pour mieux s’apprivoiser, se comprendre encore plus,  était facile avec un tel compagnon…

C’est avec un verre à la main, un vrai,  que je reprenais mon récit…

A suivre !

*Maison en ruines en Occitan

12 – Chasseur de rêves

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Les forêts ont été crées pour le chasseur de Rêves, les ruisseaux pour le pêcheur de chants…

Au chasseur qui chasse sans fusil appartiennent les ruisseaux et les bois.

Sam Walter Foss


Je me pose parfois cette question !

Mais qui suis je vraiment ?

*

Femelle, passante d’un territoire que l’on me prête, Elfe d’une forêt qui n’existe peut-être pas, Fée d’un soir, d’un jour…

Electron libre, voyeuse du souvenir qui passe, survivante d’un rêve inachevé, souris sans défense ni méfiance !

Je m’imagine comme un souffle, une respiration, un air du temps…

Impalpable, mais douce…

*

Je suis la lumière de la lune ce soir, celle qui joue à cache cache avec les nuages, le vent d’Autan les poussant comme des ballons !

Je suis le feu follet, celui qui court si vite qu’il ne se fait jamais attraper, jamais happer par les curieux qui aimerait le toucher pour voir s’il est vrai !

Je suis la luciole, que l’on peut apercevoir sur le bord des sentiers, la petite lumière magique qui voudrait vous guider, vous qui avez peur de la nuit !

Je suis l’ombre qui vous suit, la bienveillante, votre assurance sur la vie !

Je suis parfois votre trouble, votre timidité, votre défiance aussi…

Je suis sans artifice, mais je possède sa chaleur, son éclat et ses couleurs !

Je suis le crépitement de la flamme du petit feu qui danse et qui se tort pour faire peur à la meute de loup qui vous poursuit dans vos chimères…

Je suis une chasseuse d’Esprits et je sais reconnaître ceux qui vous veulent du bien, je sais faire le  choix entre les bons et les mauvais !

Je ne suis pas à vendre, je m’offre pour quelques sourires et scintillements d’étoiles lus dans votre regard…

Je suis le petit cailloux porte bonheur que l’on glisse au fond de sa poche, alors n’ayez plus peur, emmenez moi partout avec vous !

Gri-gri coloré en plumes d’oiseux rares, je sais me faire légère pour ne pas vous encombrer, et je ne veux alourdir votre pensée que par des ondes positives !

Le vent et la nuit sont mes amis, les hiboux et les grillons aussi…

Merlin, mon cousin et Fée Morgane, ma cousine !

Mark à fait de moi une attrape-rêves sans filet et sans bois autour…

Je ne suis pas une illusion, j’existe !

*

Il vient de partir l’Homme Mystère, celui qui éduque ma raison, qui affute mes passions.

Une journée sans fin, remplie déjà de souvenirs chers…

Un sac à dos, de l’eau rosée, des gâteries sucrées et salées et de l’envie, de l’enthousiasme !

Un chemin en pente douce, des pierres grisées par le temps qui roulent sous nos espadrilles, des genêts en fleurs soleil, les effluves du thym et de la menthe sauvage, un parcours de combattants désarmés…

Une guerre douce contre les volants, mais juste des mains, qui les font se mouvoir plus loin !

Des pas qui glissent, qui s’efforcent d’être tendres, qui se veulent rassurants pour nos amis les vipères qui cherche le réconfort dans l’ombres des fougères…

Chassez avec son coeur, c’est voir de près le plus loin, le plus caché, le plus intime !

Être vu seulement pas ceux qui le méritent, qui demandent des sentiers escarpés…

*

Mon coeur bat en métronome convaincu, faisant le choix du vert, du jaune, du rude, laissant aux soumis le gris de l’asphalte !

C’est pieds nus que nous nous poserons quelques instants sur la mousse de ce lieu magnifié pendant l’enfance, la maison abandonnée…

Il y a longtemps, très,  dans une presque autre vie, celle où nos yeux savent regarder sans compter, je venais m’asseoir là, exactement là, comme sous mon tilleul…

*

Aujourd’hui je raconte à Mark et à Joddy, une légende enfouie dans le profond de mon âme, celle de la maison aux pierres qui respirent…

Et je parle, je parle…

Et je raconte, je raconte…

Et je partage, je partage…

*

Je n’ai plus peur de m’exposer, de donner, de dire…

Les yeux me piquent un peu !

Ils ont vu, tellement vu aujourd’hui…

Vite au lit, vite à mes songes, jolis je l’espère !

Demain, le marché avec Mark, en moto, très tôt…

Et si vous êtes sages, je vous confierai l’histoire de la maison à vous aussi, mais chut, pas de bruit, les murs pourraient m’entendre…

Je vous offre mes étoiles, les plus belles, les plus fragiles aussi pour qu’à votre tour vous puissiez faire les plus  jolis rêves !

11 – Vivante

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J’aimerais apprendre, ou me rappeler, comment vivre.

Annie Dillard

Le luxe, le vrai n’est pas toujours celui auquel on pense…

Le seul qui devrait mériter notre attention est le temps !

Tellement précieux, on le laisse filer, se perdre…

Il à pourtant une valeur inestimable, irremplaçable mais on le laisse couler trop vite, on le gaspille, on n’y prête pas toute l’attention qu’il mérite.

*

Certain s’attarde à se poser cette question en prenant de l’âge, regrettant parfois que leur vie ne fut pas à leur image, celle dont ils rêvaient en secret…

Il en faut du temps pour apprendre !

*

Le temps me fait penser à cette rivière dont nous avons Mark et moi hier après-midi arpenté les bords…

Elle est nait dans la souffrance parmi le délire des pierres qui ne souhaitaient pas la voir s’épanouir en pleine lumière !

D’une faille étroite que le temps, encore lui à su ouvrir…

Le vent et la pluie l’entraîne parfois un peu trop prés des berges, mais elle sait rester sage !

*

Elle ne cherche pas à plaire,  elle veut simplement se balader, se mouvoir sans craintes et ses humeurs violentes et coureuses doivent nous faire comprendre qu’elle à envie de rester indomptable…

Sinueuse parfois, mais aussi fière et droite dans son courant, elle aimerai être éternelle !

Le temps fait des vagues, il fait du sien aussi, difficile de l’apprivoiser et plus doux de le laisser passer, s’enrouler, nous saborder !

Comme la vouivre des étangs, il ne se laisse pas attraper et docile jamais ne sera…

Le travail peut-être long, fatiguant mais pourquoi notre amont et notre aval ne s’épouserait il pas ?

*

Mark ne fuit plus le temps, et depuis longtemps…

Il a oublié ses bagages, allégé ses sentiments, domicilié son âme là ou le vent le porte !

Moins d’hier, pas encore de demain, juste le jour, l’instant qui se présente…

Vivre avec son temps, quelle belle expression et si vraie !

*

Il est comme ces danseurs qui nous offrent leur meilleur pour que leur souffrance devienne invisible…

L’écouter parler, c’est arrêter le temps, le laisser couler, se laisser faire à ses caresses…

Prendre le temps, c’est  ne plus jamais oublier de vivre !


10 – Atout choeur

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Qui s’assemble, lalalalala…

Se ressemble,  lalalalala…

On va pas chercher à essayer de s’évader chacun dans sa chambre


Et on chante, lalalalala…

On s’invente, lalalalala…

Des milliers d’envies d’aimer la vie à la folie s’en rien en attendre !


Qui s’assemble, lalalalala…

Brise le mur du silence, surtout n’aie pas peur,  tu chantes en choeur , tu chantes avec ton coeur !


Qui s’assemble, lalalalala…

Se resemble, lalalalala…

La chanson du jour devient toujours un chant d’amour quand on est ensemble…


Texte Claude Lemesle

Musique Michel Fugain



Cette chanson, je la connais par coeur !

Elle fait partie de l’Album de Michel Fugain et le Big-Bazar, le Printemps…

En 1976, je suis dans cette maison tout comme aujourd’hui et il fait chaud, très chaud

Comme samedi 26 ou j’avais rejoins pour le week-end ma petite ville au bord de l’eau…

Une soirée particulière, très !

Un spectacle, celui d’une Chorale et pas n’importe laquelle, ma préférée sinon pourquoi aurais je fait tout ce voyage…

Cliquez sur la photo et allez vite sur le site !

Pour entendre chanter le nouveau répertoire de Coup d’Choeur bien sûr, mais aussi pour faire la connaissance d’une femme qui chante, d’une artiste pas comme les autres !

JEANNE est une blogueuse des plus attachantes et le hasard à fait que nous habitons la même ville, le monde est petit n’est il pas !

Alors j’ai laissé ma timidité derrière moi et après le concert j’ai cherché, cherché pour trouver quel visage était le sien…

Je suis à la bonne école pour enquêter, mon chat se nomme Barnaby’s !

Quelques indices sur son blog, des morceaux de photos, des lunettes, et puis des traces des différents spectacles sur le site de la Chorale et en moins de 10 minutes, l’affaire était dans le sac…

Je la fixe, elle devait bien se demander pourquoi et alors j’ose le

- Jeanne, je suis Virginie !

Et comme dans un film de Lelouch nous nous sommes approchées, prises dans les bras et embrassées…

J’ai reçu un vrai coup au coeur, un coup sincère, chaleureux et j’avais du mal à sauvegarder mes émotions.

C’est curieux un blog tout de même, on y fait de belles rencontres….

On se parle par commentaires interposés, on se découvre, on se trouve bien des fois des affinités, pendant des semaines, des mois ou même des années, des liens se créés, on se rapproche et puis l’occasion se présente, on fait le premier pas…

J’aurais mis du temps, mais plus rien ne peut m’arrêter !

Je dois bien te faire sourire Jeanne !

Nous avons papoté, nous sommes racontés quelques petits secrets et Jeanne m’a présenté Carla et Pierrot Bâton qui était là !

Après deux heures de spectacle sous la chaleur des projecteurs, je crois bien qu’elle avait meilleure mine que moi !

J’étais toute mouillée et fatiguée et je l’ai trouvé resplendissante dans son costume de satin vintage et ne me demandez pas la couleur, je ne sais  même plus!

Je me souviens de son visage souriant, de ses yeux et je suis tellement heureuse de cette rencontre…

Son blog est à son image, sincère, bienveillant, chaleureux, tout Jeanne !

Elle dégage une belle force, un enthousiasme de la vie tout simplement….

Dans quelques jours nous allons nous revoir plus tranquillement, à l’ombre d’un jardin, devant une tasse de thé ou autre chose…

Il y a encore deux ans, je ne savais pas trop ce qu’était un blog, et je me sens de plus en plus à l’aise dans ce petit univers un peu à part…

Rien que pour cette rencontre, cette amitié naissante, ces futurs rencontres avec d’autres blogamis que j’espère avec impatience, ces petits messages de blogueurs par Face Book, ce futur appel téléphonique – Y tu te reconnaitras ! – tous ces mots échangés, ces encouragements lorsque l’un de nous ne “vas pas bien”, pour tout ça, jamais, jamais je ne regretterai d’avoir ouvert ce petit espace…

Jeanne, je te remercie pour cette belle soirée, pour ces mots, pour tout !

Je te dis à très bientôt…

Vous tous ainsi que toi  ” La Jeanne”, je vous embrasse très fort !

J’avais parlé à Jeanne d’un film de télévision qui me faisait penser à la soirée, à toutes les Chorales de France, tous ces gens qui se réunissent dans le seul but de faire plaisir en se faisant plaisir !

J’étais si émue que j’avais oublié le titre, mais je l’ai retrouvé…

Les enfants du printemps, de Marco Pico

Une belle histoire d’amis qui commence en 1981, au mois de mai un certain 10 mai…

Une Chorale, celle d’Evry, le début des radios libres, l’espoir, et puis des drames, 15 années de vie…

Peut-être vous souvenez vous, Pierre Arditi, Dominique Labourier et la chef de la Chorale qui s’appelait Virginie !

Découvrez vite cette saga en DVD

9 – Rouge perd et manque

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Fleurissez dans votre propre terreau

Mary Engelbreit


Le temps me dépasserait il ?

Voilà déjà plus de  trois semaines que je m’engaillardie à l’apprivoiser et ça marche !

Je m’étonne de lui laisser tout régenter, organiser, affairer…

Mais peu importe, je trouve à travers lui une voie que je ne voulais pas suivre, pas reconnaître.

Il me fallait de l’aide, un peu de réconfort et c’est lui qui me l’a offert à sa façon !

*

Je prends, j’arrache, je pique !

Avec les yeux, les mains tout est bon pour le plaisir d’être…

*

Comme disais ma grand-mère, Profite !

Alors je fais…

*

Un peu, beaucoup, passionnément et surtout avec le coeur…

Parce que sans amour, rien ne tient, tout s’éparpille et sans être une grande maniaque, j’aime l’harmonie !

*

L’harmonie, je la trouve partout…

La nature est à la mode, mais tout le monde s’en fout !

*

Les coquelicots disparaissent, trop d’engrais dans la terre et trop de pesticide sur le blé…

Je me suis assise hier devant un champ voisin et j’ai pensé à Claude Monet en me disant qu’une étoile quelque part avait bien fait son travail…

Le faire vivre avant, bien avant que disparaisse la vie souterraine qui fait de la couleur sur notre planète, qui fait que notre regard prend tout son sens face à l’organisation précise et immuable de la pendule universelle…

On nous prête, on se sert mais on ne rend rien !


Joli mercredi matin,  Servanne et son jardin d’aime haut sont revenues !

*

Avec du rose, de belles pensées, et sa vie poétique…

Chez elle, une douceur liée à une personnalité attentive aux êtres, aux choses…

La mode revient avec les Tags que j’aime bien appeler Florilège de soi !

On y apprends par petites touches à mieux connaître les blogueurs…

Votre tasse de thé ?


Aux fruits rouges et vert à la menthe, pourquoi le rouge et le vert ne s’accorderait il pas…

Votre heure préférée ?


Celle qui me fait croire aux fées, celle du matin très tôt, celle qui laisse s’épanouir le parfum des fleurs à peines écloses, celle qui fait se lever la lumière, sel de la vie que je préfère…

Votre danse favorite ?


Celle du vent dans les cheveux !

Votre juron préféré ?


Nonnnnnnnnnn et très, très fort, le premier mot qui me vient à l’esprit lorsque je suis en colère…

L’instrument qui adoucit vos moeurs ?


La voix de ceux que j’aime perceptible au loin, mêlée à celle du Violoncelle, un soir…

Un mot pour rire ?


Celui que l’on me murmure à l’oreille pour que je sois seule à l’entendre !

Votre poète préféré ?


Rainer Maria Rilke

Elle passe des heures émues
appuyée à sa fenêtre,
tout au bord de son être,
distraite et tendue.

Comme les lévriers en
se couchant leurs pattes disposent,
son instinct de rêve surprend
et règle ces belles choses

que sont ses mains bien placées.
C’est par là que le reste s’enrôle.
Ni les bras, ni les seins, ni l’épaule,
ni elle-même ne disent : assez !



Votre sagesse ?


Celle que j’essaie d’acquérir, là, maintenant !

Votre arme préférée ?


Je suis désarmée…

Dilemme, à quoi pensez-vous ?


Que je n’aime pas les choix…

 

Et puis LEILA  qui nous confie ses petits secrets et qui me demande les miens !

Je m’étais déjà prêtée à ce petit exercice dans ce BILLET  en vous en dévoilant sept, étaient ils vrais ou pas…

Et bien oui, je n’avais pas menti !

Pas facile de se déshabiller devant vous, là, ici….

*

Je me cache derrière le cerisier et vous posez vos mains sur vos oreilles et vous fermez vos yeux, promis, je vous fais confiance !

Secrets et jardin, j’en avais parlé sur ce BILLET-JARDIN 

Déballez des cadeaux avec précaution pour garder le ruban et le papier, on l’a tous fait un jour !

*

J’aime, j’aime, j’aime regarder l’homme qui dort, l’entendre respirer, poser mes yeux partout et il ne le sait pas, il dort !

*

J’aime, j’aime, j’aime mettre mon nez sur les pages des livres, les sentir et chacun à sa propre odeur, imprimeur Français, Italien ou Canadien !

*

J’aime, j’aime, j’aime mettre un peu de foie gras sur de la brioche et déguster ma tartine avec un verre de Coca light rempli de glaçons… Lorsque que je suis seule quelques soirées d’hiver  cela remplace avantageusement une tasse de chocolat !

*

J’aime, j’aime, j’aime faire des gâteaux… Pas de cuillère en bois, je fais tous avec les mains et je ressens un plaisir inouï à pétrir, malaxer, touiller, mélanger toutes les pâtes et tous les liquides et ensuite je me lèche les doigts… Oui, plus de bonheur encore que de les déguster après !

*

J’aime, j’aime, j’aime me faire peur avec des films que je n’oserai pas aller voir au cinéma, des films ou séries avec des fantômes, des effets spéciaux pas possibles et tant pis si je passe pour une demeurée !

Avec le Coca, la brioche et le foie gras, c’est le top !!!

*

J’aime, j’aime, j’aime dans une soirée entre amis, me mettre quelques minutes à l’écart, et regarder tout ce petit monde, observer, profiter et me dire que je suis avec Vincent, François, Paul et les autres… Comme chez Sautet….

*

J’aime, j’aime, j’aime  lorsque des proches me disent que je suis une héroïne de Rhomer…

Sentimentale, un peu naïve, contemplative, perfectionniste dans les sentiments et j’assume !

*

J’aime, j’aime, j’aime aller me coucher avec une idée de rêve, un fantasme, un voyage et je dors mieux !

*

J’aime, j’aime, j’aime toucher, les objets, les gens, tout !

Mes mains s’enivrent, je suis tactile depuis toute petite…

Et puis j’aime que l’on me touche…

Les cheveux, enfin pas que !

Chaque mois, le PLAISIR d’aller chez le coiffeur !

Dans l’enfance, ma mère passait du temps sur ma chevelure longue et épaisse …

Cela vient il de si loin, peut-être,  qui sait…

Cet été c’est un Homme qui me masse le cuir chevelu comme l’on dit et alors là c’est l’extase !

*

Bon je vais m’arrêter, sinon je vais encore faire trop long !

Et vous, vos secrets et votre tasse de thé, vous me dites ?

Je vais faire passer ce petit test à Mark puisque nous devons nous rencontrer mardi prochain pour un pic-nic…

Nous allons descendre le petit chemin jusqu’ à la rivière,  à pieds avec notre panier et Joddy !

Une bonne demie-heure de marche, et je connais ce sentier par coeur, ça descend, mais le retour…

Lorsque j’étais enfant le voyage se passait sur les épaules  des mes oncles ou de mon père mais aujourd’hui c’est un peu différent, oserais je demander à Mark de…

*

Voilà une semaine qui se termine et j’ai le sentiment qu’elle à commencé il y a seulement cinq minutes…

Aurais je le don de suspendre un peu le temps, j’en ai la nette impression !

Surtout depuis ce matin ou derrière Félicitée Parmentier, j’ai apperçue un Elfe, un toute petit, pas plus grand qu’un bouton de rose, qui se frottait les yeux avec ses mains, je l’avais réveillé…

Lorsque je me suis approchée, il a perdu l’équilibre, et à disparu !

Ce n’est pas la première fois qu’une telle rencontre se produit, je vais en parler à Mark…

Vendredi 25 juin


Une journée très chaude s’annonce et dans l’après-midi, direction l’aéroport de Toulouse-Blagnac pour un petit voyage !

Pas de ligne TGV, alors l’avion avec une escale d’une heure à Lyon et une arrivée à Rennes…

Pas d’autres solutions !

Un week-end dans ma petite ville au bord de l’eau et une sortie samedi soir…

Je vais voir chanter JEANNE, vous savez Jeanne mais si vous la connaissez  !

Je vous embrasse et belle fin de semaine à vous !


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