Les rêves du Simorgh

Parce qu’il y a des jours où le coeur s’envole, qu’il s’immobilise dans le ciel, qu’il vous fait la nique, qu’il joue avec le soleil, qu’il vous abandonne un peu, juste le temps pour vous d’apprendre  à l’apprivoiser à nouveau…

Ne pas avoir peur, le laisser filer un peu tout là haut, léger et indomptable.

Il revient toujours…

*

Et il est revenu, il s’est posé contre la fenêtre et il a cru que je ne l’avais pas vu !

Observé, juste une ombre qui se tord, qui ondule et qui semble me faire signe…

Mon regard s’approche, le vert sombre de mes yeux s’habitue à ce fantôme et mon âme toute entière est en émoi.

Qu’il reste, juste un peu et ne pas demander plus…

*

Penser à lui qui s’est sauvé, qui s’est caché !

Lui laisser croire quelques instants, quelques années…

Jouer l’indifférent avec les Rois et les Valets.

Tapisser sa vie d’autres  envies, feindre le manque de lui…

S’amuser un peu, beaucoup, à la folie !

*

Prendre ce coeur pour ce qu’il est vraiment…

Attachant, surement !

Les années passent, il mûrit comme la cerise, il se gonfle de sucre, à le goût des surprises…

Il faut rester gourmand pour ne pas se lasser, j’ai donc décidé de ne pas le lâcher !

Douce journée aux Valentine et Valentin…

Je vous embrasse !

Le bail de l’été était beaucoup trop court

William Shakespeare

Elle avait posé les clés sur le guéridon, celui qui dans un jour surement lointain, terminerait sa longue vie chez sa petite fille Albertine.

Ses yeux qui avaient été beaux, clairs et sans fioritures, se lovaient sur les tentures du petit salon.

Elle se souvenait du grand escabeau et des mains habiles de Louis qui se tendaient jusqu’au plafond pour accrocher ce grand cache-lumière.

*

Elle remarquait que le parquet perdait  son brillant à certains endroits, mais comment dire aux enfants, aux générations passées là, qu’il fallait se déchausser les jours de pluie.

Le crapaud  lui aussi avait du vague à l’âme, de rose thé, le joli tissu moiré venait de s’assombrir d’un reflet marron glacé pas frais…

Mais son regard se posait encore sur le vieux guéridon.

Il avait du être joli et faire des envieux, avec ses volutes dorées sur le dessus.

Il avait du sentir la caresse des doigts et des verres…

Aujourd’hui, plus modeste, il vivait sa retraite en repose clé !

Ce que Léonie espérait, c’est que la petite Albertine lui redonne son envie de plaire, avec un peu de cire au miel.

Sous le plateau , un petit tiroir secret s’était fait confident des lettres d’un  amant du passé, mais cela personne ne le savais…

Tout comme Léonie qui n’a jamais su qu’après son départ, l’abri de ses amours cachées finirait sa vie tête en bas et pieds en l’air dans  la benne d’une déchetterie…

Le bail de l’été est un peu le sel de notre vie !

Il ne dure qu’un instant, quelques années…

Voir loin ou après ne sert pas à grand chose,  les précieux moments sont là et aujourd’hui !

A quoi bon savoir de quoi demain sera fait…

*

Je vous souhaite une belle journée et n’oubliez pas, rien sans amour et sans rêves !

Photo, une scène du film Marie-Antoinette de Sofia Coppola légèrement colorisée par mes soins.

Je viens d’apprendre une triste nouvelle, le papa de mon premier marchand de rêves vient de s’envoler, loin…

C’est grâce à  son sable magique que je m’endormais le soir, il y a bien longtemps !

Je vous souhaite une bonne nuit Monsieur Claude Laydu et surtout merci…

Je vous offre un petit Gif de ma composition

Aujourd’hui est une fête, celle de la mère, de l’amante suprême d’un enfant.

Des fleurs et des bisous, j’en souhaite à toutes les mamans !

Et puis il y a un livre, celui d’un couple mère-fils, un écrivain et une institutrice, qui nous offrent des chabada badas de souvenirs.

Philippe et Marthe Delerm, une relation unique, qui laisse s’égrainer le goût d’une enfance qui est un peu la nôtre…

Lu mille fois, un livre de chevet pour me retrouver un peu, dans une autre vie, un autre monde…

Amour et tendresse lié pour toujours, l’enfant écoute sa mère et lui réponds.

Une écriture comme une étoile filante, qui tisse un fil invisible et qui vous traverse l’âme…

Ne vous privez pas de ce petit miracle particulier, lisez et savourez comme une première gorgée de bière !

Elle m’a fait le monde dit Philippe Delerm en parlant de sa maman, chacune le fait, à sa façon…

Je voudrais lui dire merci, à lui, et à elle !

Bon dimanche à vous tous et n’oubliez pas, rien sans amour !

Laisser derrière soi le mois de Février…

Seulement 28 jours et pourtant un mal être, parce que  de nombreux départs de très proches, de ceux que l’on aime pour la vie.

Des dates comme des cicatrices, et à chacune d’elles, je me souviens…

*

Et pour mieux se rappeler à moi, il ne m’aura pas épargné samedi 26, encore quelqu’un qui s’en est allé…

Alors je ne me retourne pas, je ne laisse pas échapper mon équilibre et je fais face au vent !

L’hiver ne me déplait pas, bien au contraire,  parce qu’il rend bien des services…

Pour apprécier le beau et le tendre, il faut avoir connu le laid et le dur !

Le printemps se mérite et doit se gagner, le pain noir avant le pain blanc…

*

Laisser derrière soi la léthargie, la mélancolie et se faire plaisir en profitant des petits pas grands choses qui font le sucré salé de notre vie !

La sève qui se transforme en sourires pour que l’on devienne  léger comme une plume, enfin presque

J’ai écris une bonne dizaine de billets sur l’Enthousiasme, mot que je préfère à Bonheur parce que je le trouve plus vivifiant, moins statique !

Parce que le  mois de mars commence son entrée en scène, parce que les couleurs du temps qui passe sont les plus belles, parce qu’il faut laisser derrière le lourd, le trop consistant…

*

Une grande envie de suivre la pin-up de Cindy Grundsten, de voir la vie en vert, de me noyer dans des bulles virtuelles !

Laisser derrière tout ce qui vous encombre l’esprit et jetez le superflu par la fenêtre, je vous le promet, ça marche !

Je viens de faire encore un grand pas et ce n’est pas fini…

Aller hop, belle journée

Petite mosaïque de mon micro jardin

Une confession équivoque n’obtient qu’une absolution équivoque

Amour, donne moi ta force, et cette force me sauvera !

Ce que l’amour peut faire, l’amour ose le tenter !

L’Amour est une fumée de soupirs.

Dégagé, c’est une flamme qui étincelle aux yeux des amants…

Comprimé, c’est une mer qu’alimentent leurs larmes.

Qu’est ce encore ?

La foi la plus raisonnable, une suffocante amertume, une vivifiante douceur…

L’Amour, un délicat enfant !

Il est brutal, violent, il écorche comme l’épine…

Les messages d’amour devraient être des pensées, plus promptes dix fois que les rayons du soleil qui dissipent l’ombre au-dessus des collines nébuleuses.

J’ai escaladé ces murs sur les ailes légères de l’amour car les limites de pierres ne sauraient arrêter l’amour…

Vous êtes amoureux ?

Empruntez à Cupidon ses ailes…

Je remercie ce merveilleux artiste peintre et illustrateur Anglais, Franck Bernard Dicksee pour la richesse de couleurs et de douceur  qu’il offre aux sentiments…

Je remercie ce très cher William Shakespeare et sa pièce Roméo et Juliette dont un petit florilège est exposé ici !

Je me joins  à eux pour souhaiter une très belle fête à tous les Roméo, que leurs amours  gravissent les montagnes, que leur persévérance porte leurs fruits, et que longue soit leur vie…

St Valentin le 14 février, St Roméo aujourd’hui …

Et la St Casanova, c’est quand ?

Belle fin de semaine à vous tous, que le soleil porte chance aux premières jonquilles, que le vent pousse un peu les nuages, et n’oubliez jamais, rien sans amour…