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mar 04
N’est ce pas ici le verger merveilleux dont parle les lais de harpe : une muraille d’air l’enclôt de toutes parts ; des arbres fleuris, un sol embaumé ; le héros y vit sans vieillir entre les bras de son amie et nulle force ennemie ne peut briser la muraille d’air ?
” Déjà, sur les tours de Tintagel, retentissent les trompes des guetteurs qui annoncent l’aube.”
“Non dit Tristan, la muraille d’air est déjà brisée, et ce n’est pas ici le verger merveilleux. Mais un jour Amie, nous irons ensemble au pays fortuné dont nul ne retourne. Là s’élève un château de marbre blanc ; à chacune de ses mille fenêtres brille un cierge allumé ; à chacune, un jongleur joue et chante une mélodie sans fin ; le soleil n’y brille pas ; et pourtant, nul ne regrette sa lumière : c’est l’heureux pays des vivants.
Tristant et Iseut.
(Chant VI.)
Quelques fois l’envie me prend de ne plus écouter, de ne plus entendre le capharnaüm assourdissant , ces dires qui ne me parlent pas et qui pourtant ne me laissent pas indifférente.
J’ai choisi un camp, un refuge à réflexions, une sorte de terrasse bien abritée par la sagesse.
Pourquoi se mêler aux voix inaudibles et souvent barbares qui voudraient chacune à leur tour, vous happer, vous avaler pour rendre votre âme transparente et insipide, une âme morte est plus facile à manipuler…
Je marche en suivant une trame presque invisible, comme celle de la toile de lin qui attend son point compté !
Je suis un peu funambule, un peu artiste et mon oreille reste à l’écoute du vent et peu importe d’où il vient… Une force en moi m’oblige à suivre une piste, une sorte de chemin tapissé de songes et de galets tous ronds pour que mes pieds glissent sans contrainte.
L’Imaginaire est une école sans professeur, sans tableau et sans note !
Il m’aura fallu du temps pour comprendre tous les rouages de ses cours initiatiques, de sa musique qui ne joue que pour vous, de son vent qui vous pousse pour vous faire marcher sur l’eau…
L’Imaginaire est souvent capricieux, et pour l’amadouer il faut être patient !
Nous nous ressemblons beaucoup ; il manque parfois d’assurance, on se moque de lui, et on lui à même dit un jour, qu’il n’avait guère d’utilité dans ce monde carnassier…
Fit de toute critique, il sait rester lui-même et offre tout ce qu’il possède.
Je serais toujours une éternelle apprentie, mais grâce à lui aujourd’hui je me sens pousser d’autres ailes, pas plus grandes mais plus solides !
Je deviens Arpenteur de l’Imaginaire…
Je vous embrasse très fort, en vous souhaitant de quitter une peu l’austérité ambiante, le rêve à besoin d’un petit peu de place pour exister, laissez lui sa chance !
Belle journée à vous tous et n’oubliez pas, jamais rien sans amour, n’est ce pas…
PS Le gif là-haut, est sorti d’un film, que j’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup,beaucoup, beaucoup aimé ! Vous avez- trouvé ?
août 29
Depuis quelques semaines, je suis comme Arsule !
J’observe, je creuse mon regard et je ferme les yeux pour manger ce que je vois.
Je crois souvent apercevoir des « je ne sais quoi » qui n’existent pas…
J’ai l’imagination fertilisée par les Contes de l’enfance et par un engrais un peu trop riche.
Je ressens mais j’ai peine à décrire.
Devant moi ça fait « hop et hop » et heureusement que je n’ai pas un Gédémus comme compagnon qui pourrait contrarier mes ardeurs volatiles et imaginaires.
Au dessus, le ciel.
Pas toujours de la couleur que l’on espère, ce n’est pas bien grave puisque je sais qu’il ne me tombera pas sur la tête !
Sur les côtés, rien à signaler car à regarder toujours plus haut, j’ai parfois un torticolis éphémère.
Derrière, j’aime bien m’attarder en faisant attention à ne pas monter une marche pour en redescendre deux aussitôt !
Il reste le devant de la vie, cette porte que je pousse avec enthousiasme, surtout depuis que j’ai égaré les clés.
Arsule est bien plus finaude que ne le pense Gédémus…
De « hop en hop », de mots en mots, elle grimpe fièrement sans se soucier de la pente drue et des cailloux coupants comme des lames d’acier.
Regain, comme un élan, une deuxième chance, un autre ailleurs à inspecter.
*
Comme la pluie qui traverse le ciel pour se noyer sur la peau…
Panturle est la petite étoile mystèrieuse qui insufle l’espoir !
Et de « hop en hop », je respire un air encore gonflé des saveurs de l’été, mais je me réjouis du glissement progressif des jours vers une autre couleur…
La rentrée, l’automne, même pas peur
Certains d’entre vous ont déserté leurs blogs, besoin de silence, d’un nouveau Regain pour mieux écrire, je leur souhaite de beaux instants légers et enrichissants.
Continuons tous à voir des « hop et des hop », petits grains de sel sucré, petits grains de folie !
Je vais de ce pas voyager pas delà les collines, de blogs en blogs, à lundi.
Je vous embrasse
Regain de Giono, si vous ne connaissez pas encore, allez vite découvrir cette histoire, allez hop !
juil 13
Ce joli mot Quinctilis, est celui que les Romains donnaient au mois de juillet qui était le cinquième de l’année !
Et plus tard, c’est le nom latin Julius qui fut préféré, hommage à Jules César né en ce mois.
*
Je n’ose vous dire que je suis comme la grenouille et l’escargot, heureuse de mon sort, et pourtant…
Ne me jetez pas la première où la dernière pierre si je vous avoue que cette douce et fraîche pluie qui fait des claquettes un peu partout m’offre du baume au coeur !
J’ai un peu honte, mais pas trop…
L’eau du ciel me renverse vers une nonchalance qui me plait bien.
Vivre avec la pluie c’est comme vivre pour vivre, pour aimer, pour chanter, pour se satisfaire encore plus du petit moment de répit lorsque une vague de vent éclaircira le ciel…
C’est l’attente les yeux rivés toujours plus haut pour être le premier à voir le miracle , celui d’une tâche bleue, on se sait jamais !
La pluie sait être érotique, la robe qui colle à la peau d’une jeune fille en bicyclette, la brise aidant en faisant souffler le tissu qui découvrira les cuisses fines et musclées…
Car elle aime notre corps cette rosée qui n’en finit pas de nous arroser, de nous titiller, de nous faire la peau douce comme celle d’un bébé !
Elle nous fait courir d’arbres en arbres, de boutiques en boutiques pour lui échapper, mais rien n’y fait et elle va heureusement trouver un chemin pour éclabousser nos cheveux.
Prendre la pluie c’est comme prendre la vie comme elle vient, c’est une école , un apprentissage, presque une règle.
Si on a vécu la tempête, tout le reste sera plus doux !
Et plus jolie aussi, parce que la pluie ça rend beau et fragile…
Morosité ambiante qui me fait sourire, la céleste rosée cache souvent un arc en ciel, soyez patient, soyez léger, on sait très bien qu’après pluie, le beau temps…
Voilà, c’était ma minute d’optimisme et je dirais même d’enthousiasme, j’aime vraiment quand toute la pluie tombe sur moi
Haut les coeurs les grincheux !
Je vous souhaite une belle journée du 14 juillet et je vous embrasse
Avec amour, laissez vous séduire…
mai 26
Comme l’étoile filante, le mirage, la flamme, l’illusion magique, la goutte de rosée, la bulle sur l’eau, comme le rêve, l’éclair ou le nuage : considère ainsi toutes choses.
Bouddha
Le mot est joli, il fleure bon la Toscane et l’amaretto !
Italien de naissance, tourneur de tête et compagnon fidèle, il me suit depuis toujours et même ici, il a trouvé sa place.
Il sait être guilleret, un peu fou et me surprend lorsque je ferme doucement les yeux…
Prise au piège de ses effusions, je reste les pieds sur le sable et les cailloux, même si je sais qu’il peut m’emporter loin, très loin.
De ses doigts transparents, de ses ailles diaphanes, il me pousse et me rends presque immortelle !
Il se définie lui-même, aimant les arts, les livres et les gens, c’est un touche à tout qui sait se rendre indispensable.
Se sentir bien grâce à lui, ne plus avoir peur, comprendre que l’on peut être soi et un peu différent des autres…
Il ressemble à la liberté, puisque j’ai envie de crier son nom !
Ses qualités sont les miennes, il n’est professionnel de rien, il pratique pour le plaisir, sa tournure d’esprit est fantaisiste, il se délecte du temps qui passe, des toutes petites choses qui savent faire jolie toutes les secondes de la vie…
Il est finalement comme moi, éternel apprenti !
Je suis DILETTANTE et fière, la modeste qui caresse des yeux les mots et les paysages, qui ne sait pas mais qui tente, qui touche à tout ce qu’elle aime sans faire de vagues ni de mal.
Prendre avec légèreté le lourd pour le faire marcher sur l’eau, c’est tout un travail !
Pour le plaisir de faire plaisir…
Dimanche et lundi seront des journées bien remplies, rendre visite à Erick et les deux Jack, à Véronique, Nathanaëlle, Mathias, Michel, Anne-Laure, les deux Patrick, ôtli, Pascal, Olivier, Tto, France, Esquisse, Jeanne, Laurent et Laurent, Jaleph, Leila, Lise, Maïa, Geneviève, Arthur, Sco, Boutfil, Nanou, Chriss et Chris, Jean-Jacques et janjacQ, Corto, Dana, Deff, Dimitri, Ysa, les deux Ella, Eponine, Flavien,Jeaneig, Tiffen, Nicolas, Colette, Jocelyne, Aurélie, Louisianne, Mélusine, Mi-chemin, Lancelot, Nachu, Olivier, Piel, Charles, Isabelle, Poussin, Francis, Victoria, Yvan, Karine, Saravati, Deef, Francis, Louison, David, Marin, Armando et puis aussi Vincent, François, Paul et les autres
Voilà, je DILETTE pour le plaisir, je visite comme l’abeille qui butine, alors à tout à l’heure parce qu’il est tout juste 23h48 et que je commence à m’endormir !
Je vous embrasse…
Et n’oubliez pas, jamais rien sans amour !
déc 03
Les femmes ne sont pas toujours les meilleures amies des femmes n’est ce pas !
Et les animaux seraient ils les meilleurs amis de l’homme…
Un samedi pour sourire et vous souhaiter un bon week-end avec une envolée de bisous !
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