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sept 17
Encore quelques jours la tête dans les nuages, dans les étoiles et plus haut encore !
Profiter des derniers instants pour rêver fort…
Comme les enfants, dessiner son nom sur le sable en sachant qu’à la prochaine marée, on n’existera plus…
S’empiffrer de bleu et avaler toutes les miettes !
Laisser son ile à d’autres Robinson, d’autres Vendredi, d’autres amoureux…
Garder dans son coeur les rencontres, les villages, les maisons, les pierres, le sable, l’eau, le vent, le ciel…
Et la lumière aussi, la porter vers l’autre, vers les autres…
Savoir qu’au delà du rivage, du paysage, on ne sera plus seul, un petit pas vaut mieux qu’un grand !
Ne plus avoir peur des récifs, leur faire face, les amadouer ou les laisser derrière soi, les oublier…
Ne pas se fier à l’eau qui dort, des lagons bleus ne disent pas toujours la vérité…
Lever les yeux là haut, parce qu’un regard qui peut toucher le ciel est le plus beau !
Petits instants précieux entre Quiberon et Carnac
sept 15
Somorange, ça sonne comme un pays, une contrée lointaine, une couleur indienne…
Somorange, j’en ai rêvé, l’ai presque envié, mais jamais attrapé…
Somorange, je l’ai trouvé…
Ce fut un soir de septembre, IL était venu m’attendre ici même s’en souvient il encore ?
De la maison, j’ai couru et je fus la bienvenue, pas la seule au rendez-vous !
J’ai d’abord levé les yeux, ne voulant y croire et tellement peur qu’IL ne s’enfuit….
Puis d’un clic et d’un clac, je L‘ai touché sans le faire tomber !
Je l’ai apprivoisé puisqu’il est resté, me laissant le temps de l’emprisonner, juste un peu et hop, lui rendre sa liberté !
Depuis quelques semaines sur vos blogs de si beaux couchers où levers du soleil…
Admirative, je me disais que peut-être cela allait m’arriver !
Et voilà c’est fait…
J’ai enfin un SOMORANGE à moi, ni lifté et botoxé !
Un vrai de vrai, qui va me tenir chaud cet hiver…
Mais j’ai un nouvel appareil photo, c’est pour ça aussi !
sept 13
Au début, une maison bien cachée qui ne voulait pas se montrer…
Discrétion assurée, j’allais passer mon chemin !
Et voilà, un esprit sous les trait d’un chat m’indique une direction et me dit suis moi…
Sans lui, je n’aurais pas osé continuer ma route !
J’ai suivi le muret….
Juste après la maison timide se trouvait un petit jardin…
Je découvrais ainsi qu’une chaumière pouvait en cacher une autre, ou plutôt deux autres !
Monsieur Cadet Rousssel aurait il déménagé ?
Quitté son Jura pour venir s’installer ici-bas ?
Sur la route de Merlin, pourquoi pas !
Je sais, je n’étais pas invitée et je n’ai pas osé entrer…
Mais ce n’est pas l’envie qui manquait !
Le portillon était si petit, si invitant…
Ma timidité l’emportait et j’ai juste regardé…
Sur les murs coure de la vigne et de belles grosses grappes attendent leur destin !
Des maisons bleues pas adossées à la colline, on y vient à pieds mais je n’ai entendu personne chanter !
Si, des grillons et un léger vent et c’était bien suffisant…
Sous les Hortensias, il y a un chemin celui du blog des millions de mots de Lise et Margaux.
Des maisons, il en est justement question, en histoire, en photo et en poésie, des auteurs sont réunis, courez y vite, courez y vite !
Bon début de semaine à tous !
sept 09
C’était le temps des fleurs, on ignorait la peur, les souvenirs avaient un goût de miel…
Un bleu qui veut cacher une maison !
Une timide surement, qui se mérite, qui ne ne laisse pas attraper comme ça…
Laisser dépasser la tête est une bonne idée, et la coiffure nous fait imaginer le meilleur !
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Une silhouette aux bords arrondis, des petits recoins chaleureux, des tapis, du rêche paille sur des chaises, et du bois ciré.
Une vie douillette et parfumée….
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Et puis les vases un peu partout, plutôt de gros pots de confitures, de vielles cafetières qui serviront d’écrin au bleu du dehors.
Parce que ce bleu là, grisé, va se suspendre dans le temps, se laisser admirer, séduisant qu’il sera devenu, plus beau en vieillissant….
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Mais attention, pas éternel non plus, il finira sa douce retraite dans le feu de la cheminée pour laisser place à ses cousins à la prochaine saison…
Photo prise sur la route de Merlin, le petit village dans le Morbihan !
sept 08
Je te donnerai tous les bateaux, tous les oiseaux, tous les soleils, toutes les roses, toutes les choses qui t’émerveillent…
Je ne sais plus à qui ce bleu appartient !
Carnac, Quiberon…
La mémoire flanche, mais je me souviens être descendue de la voiture et avoir crié, oh la mer, et hop l’apn !
Blanc, bleu et un peu de vert comme j’aime…
Un bleu qui laisse des traces indélébiles et qui pourtant ne fait pas souffrir !
Une couleur qui fait presque mal aux yeux, tellement présente partout en cette première semaine de septembre.
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Un bleu carte postale, même pas grisée !
Un bleu à avaler avec de l’eau, et à boire sans modération…
La mer commence à m’apprivoiser, elle aura pris son temps !
Nous nous sommes rencontrées tard, j’avais 15 ans et ce jour là, elle m’avait laissé tomber…
Deux cent kilomètres et des heures d’attentes, une grande équinoxe et mes parents et moi sommes repartis avec un seau de coques et le souvenir d’un horizon de sable !
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C’est à 23 ans que je l’ai vu pour la première fois et pour de vraie…
Il faut du temps pour devenir ami, et ce n’est pas gagné !
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Elle est belle la Bretagne quand elle bleue…
A demain !
PS
J’y suis arrivée, on peut cliquer sur la photo et elle devient géante, on voit même le skyper !
2013 Les rêves du Simorgh. Wordpress themes
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