Les rêves du Simorgh

Aujourd’hui, un nouveau soleil se lève pour moi ; tout vit, tout s’anime, tout semble me parler de ma passion, tout m’invite à la chérir.

Anne De l’Enclos

Si le soleil n’est pas encore dehors, il s’est posé sur mon clavier tout neuf et mes doigts glissent un peu entre les mots, je ne suis pas encore habituée à la taille !

J’ai réussi mais j’ai perdu quelques jolies choses, des liens que j’aimais bien, des souvenirs en images…

Des centaines d’essais sur quelques blogamis, des recherches mais tout n’est pas terminé, au fur et à mesure la fourmi que je suis retrouvera ses marques et surtout ses logiciels précieux  !

Fin de semaine chargée, répondre à vos gentils commentaires et courriers, lire vos milliers nombreux billets , je ne risque pas de m’ennuyer

J’ai quand même un peu le coeur serré, bête comme je suis, 13 brouillons-billets préparés se sont envolés

J’ai beau fermer les yeux, réfléchir, me concentrer sur mes idées, impossible d’écrire la même chose, je crois bien que j’ai la mémoire qui flanche…

Je vais maintenant travailler  ici, la sauvegarde se faisant directement , car  sur mon éditeur de texte, tout à disparu…

Je ne suis plus sur windows, mais sur Linux, allez hop un peu de pub, en plus car Lui, il est gratuit

Je vous embrasse, passez un joli dimanche et à très bientôt !

C’est Pier Angeli qui vient vous souhaiter de belles fêtes de Pâques !

Moi, je suis en panne, et pas d’inspiration, mais ce cher Windows m’a lâché

Depuis plus d’un mois déjà, il montrait quelques faiblesses, avec Google +, mon courrier qui ne s’ouvrait pas toujours, des blogs que je ne pouvais même plus commenter, et un FB à la dérive, qui se bloquait au bout de quelques secondes !

L’ordi qui s’éteignait tout seul en plein milieu de l’écriture d’un billet

Et puis hop, il a explosé

Mon Einstein Junior, m’a vite dépanné en me mettant Linux, et pendant quelques heures, essayé de rattraper les dégâts !

Nombreux, puisque j’ai perdu beaucoup, beaucoup de choses

Photos, années de recherches, hop, plus rien !

A la mi-mai, j’aurais un nouvel ordi, ouf

Aujourd’hui, après d’ultimes sauvegardes, nous allons essayer de réinjecter quelques programmes,  windows ect…

Mais surtout Linux, parce que  le vilain qui m’a fait tout perdre, je n’en veux plus !

Je vous embrasse tous très fort, j’ai beaucoup de travail avec l’ordi, hier soir déjà, couché à quatre heures !

Je vous souhaite aussi un bon début de semaine, je crois en la chance, et peut-être que dans quelques heures, quelques jours, je pourrais être opérationnelle

A très bientôt !

Virginie

Tout ce dont vous avez besoin est en vous et attend l’occasion de se déployer et de se révéler.

Tout ce que vous devez faire, c’est faire silence et prendre le temps de chercher ce qui se cache en vous, et vous le trouverez sûrement.

EIlenn Caddy

Il y a celui qui consomme le temps, qui ne le mâche pas et qui l’avale goulûment, sans en sentir le goût !

Il y a celui qui le déguste, qui le fait languir de plaisir, qui le caresse avec les lèvres…

La qualité qui doit faire face à la quantité !

Rougir avec les yeux, sans parler, se taire pour mieux entendre, faire la sourde pour mieux voir.

Faire valser les étiquettes, faire des petits pas, des petits gestes, lambiner…

Savoir faire la vache qui regarde passer les trains n’est pas une mince affaire !

S’économiser, c’est ouvrir plus grande son envie, prendre dans ses ailes le plus important, le plus exaltant…

Ne plus courir conserve le désir !

Depuis toujours je pratique l’art du peu, mais je ne le savais pas.

Le pas justement, chez moi il devient feutré, il glisse comme une anguille, il n’a pas envie de se faire entendre et pourtant bien souvent il accompagne un écho.

L’air de rien, je décortique la vie sans faire de bruit…

Peut-être un tout petit, petit…

Jolie semaine à vous, au rythme du plaisir partagé…

Les jours se sont esquissés tout doucement, les sourires ne seront pas oubliés…

Présence d’êtres chers et les heures tourbillonnent,  les larmes flottent un peu avant le départ.

*

Des journées entières à s’éblouir de regards, de voix douces…

Un écran-écrin de vie.

*

L’autre côté de mes rêves, je veux parler d’ici est alors un peu oublié…

Juste un peu, juste ce qu’il faut, pas plus mais pas trop !

*

De la poussière sur le dessus de l’écran, un bureau bien rangé avec de temps en temps une tasse de thé posée  là, parce qu’on ne savait pas où la ranger…

Quelques minutes dimanche, pour une envie de bleu et voilà !

Que s’est il passé ce jour là ?

*

Des yeux qui s’entrouvrent vers onze heures, le son des cloches, une maison près de la cathédrale !

Du jus de raisin noir, du thé au jasmin et quelques tranches de pain d’épices sur un plateau.

Quelques minutes de réflexion, hier soleil et ce matin pluie transparente et si douce que je ne l’entends pas tomber !

*

Une mâtinée banale que je ressens  pourtant comme un premier janvier, comme un premier de quelque chose que je n’arrive pas à identifier…

Je suis moi, mais différente !

Reprendre le cours de mes habitudes, mais avec de la distance, être près, proche mais rester sur la berge, ne pas essayer de traverser…

*

J’ai des envies de toutes les couleurs, de tous les bonheurs et mes rêveries ont décidé de profiter du vent léger qui me traverse !

Besoin de sucre, du parfum de la rose, de l’air du temps qui s’égrène…

Lever la tête, respirer, se prendre les cheveux dans le ciel et ne pas avoir peur !

C’est bien de partir un peu, et c’est bien de revenir…

Mon regard qui se pose ici et là est en train de grandir, de mûrir, de s’épanouir et ça ne me déplait pas, bien au contraire.

*

Un mardi pour lire, vous qui écrivez si vite, si souvent que j’ai peine à vous suivre

Un mercredi pour répondre et penser un nouveau billet, emploi du temps bien chargé, mais non je plaisante !

*

Heureuse de vous retrouver, de vous redécouvrir…

Belle soirée à vous, c’est déjà lundi, il est 19h30 et il fait bleu dehors et ici aussi !

Je vous embrasse fort…

Si nous pouvions  vraiment reconnaître nos moments de bonheur, nous saurions peut-être ce qu’il nous faut dans la vie.

Joanna Field

Ce matin je me suis levée tôt, le réveil à sonné mon entrée dans ce lundi à trois heure trente !

Par obligation, pour accompagner quelqu’un, mais non je ne suis pas insomniaque.

Dans ma petite rue, la clarté orangée des  réverbères tamisaient les vieux pavés, les murs de pierres se lançaient des ombres dorées.

Un peu de vent s’était levé,  juste comme ça, sans doute pour faire plaisir aux nuages où à moi, car je l’aime ce vent !

Je me suis assise sur la grosse marche du porche, je suis restée là pour regarder le silence, les ardoises qui brillaient à cause du gel.

Parce qu’il faisait froid, les chats de la rue étaient restés dans les caves, près des chaudières…

J’imagine le regard de ceux qui seraient passés par là !

Un pull et un jean vite enfilé, un grand châle autour de mes épaules, assise et toute recroquevillée, une sdf, une rom où quelqu’un qui aurait perdu ses clefs.

Je m’en fiche, j’étais bien !

Quelques minutes, juste ça…

Même plus savoir qui j’étais,  ne pas penser, laisser courir les secondes.

Depuis bien sûr, je suis rentrée dans le chaud, dans le douillet, et je me suis préparée un chocolat et je n’ai même pas réveillé mon chat !

Pianoter un peu sur l’ordi, et vite reprendre la tasse entre mes doigts parce que maintenant j’ai un peu froid…

Il est cinq heures vingt six, c’est un matin d’hiver comme les autres,  je vais retourner me coucher un peu, pour attendre que sonne la suite de la matinée, huit heures !

Le bonheur m’a offert quelques minutes, je le remercie…