Repousser les nuages…

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J’aimerai bien repousser les nuages, me dire que ma main est moins fragile et qu’elle ose, et qu’elle trouve sa force…

 

J’aimerai bien repousser les nuages, juste pour faire jolie dans le ciel et laisser passer un peu de soleil…

 

J’aimerai bien repousser les nuages, pour entendre me dire mais tu vois, tu y arrives, tu avances…

Et si je pousse les nuages, c’est parce que j’en ai envie.

Et quand je regarde le ciel, sa couleur ne me fait plus peur.

 

Je ne succomberai pas à la tentation de me plaindre mais seulement à celle des premières Gariguettes !

 

J’avais décidé d’être légère et je le suis…


Des nouvelles ….

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Depuis quelques jours des problèmes techniques….

Le blog avait même disparu !

Mais je viens de le retrouver, ouf !

Maintenant encore un petit soucis, ce sont les dernières photos qui disparaissent…

Mais comme depuis quelques  jours, j’ai décidé d’être heureuse – pas de moquerie svp, c’est mon choix et pas facile – et bien je vais tranquillement flâner sur les forums et chercher la petite bête qui a décidé de m’ennuyer !

La petite bête a été trouvé et pas par moi, par un gentil membre du forum qui m’a tout expliqué et c’est grâce à lui que mon blog est revenu….

Et à l’instant, nouvelles explications pour les photos ! J’ai du travail, car il va falloir les remettre presque toutes……

Il est maintenant dans mes liens, il est doué pour l’informatique, mais il est photographe !

Et je le remercie pour son extrême  gentillesse et disponibilité.

 

 

Un doux….

PARFUM DE COULEURS 8 Comments »

Moment, pour moi, pour lui !

Notre premier été en Provence juillet 83. Premières vacances ensemble…

Presque une découverte, une grand-mère paternelle d’Aix en Provence, mais si loin, presque plus personne…

Alors le Vaucluse, la Drôme et les Alpes de Haute Provence et des chambres d’hôte louées à l’avance….


Une chaleur difficile à supporter pour ma peau de blonde, alors je me cache entre les rayons, je joue entre les branches des arbres et je ne quitte pas mon jolie chapeau de paille, ni mon écran totale !

 

Le matin, les marchés de Vaison et de Nyons, parce qu’il y fait frais….

A l’heure du déjeuner, l’ombre des tilleuls de Carpentras et chaque après-midi un rite obligatoire, la sieste….

 

Les petites rues sont désertes et les commerçants habitués eux aussi au silence laisse leurs portes fermées jusqu’à 15 heures.


Les volets resteront clos, les fenêtres entrouvertes juste pour laisser passer un petit courant d’air…

On se déshabille tout doucement, pas envie de faire de bruit, ne pas déranger la douce torpeur qui nous envahie.

On est bien, sans se parler mais on a chaud, un peu trop…

Nos corps ne sont pas habitués à être malmenés de la sorte, notre peau colle un peu.

 

Les draps sont frais, mais pour quelques instants seulement parce que nos empreintes vont vite les réchauffer.

Trop fatigués pour une douche, ce sera pour après !

S’embrasser, envie, mais trop difficile et on ferme les yeux.

Tout près, mais sans se toucher, je commence à penser, à plus tard,

au soir…

Lui s’endort pour de bon et je l’envie un peu ; il est couché sur le ventre,

ses deux bras entourant l’oreiller comme d’habitude et moi je regarde le joli tableau…

 

Il est beau ce corps là, j’ai presque envie de m’approcher mais trop lasse, je reste à ma place.

Si je ferme les yeux, je le vois encore car je commence à le connaître.

J’allonge quand même le cou, juste pour respirer sa peau, encore mouillée de sueur ; j’ai très envie, mais je ne sais pas de quoi !

 

Je me hisse vers sa nuque et je dépose un baiser, peine perdue car il ne se réveillera pas !

Je tente une autre approche avec ma langue, sur ses fesses, rien ! Pas un sursaut, la respiration reste la même.

Déçue, et si je mordais !

Mais en fille gentille, je n’ose pas et pourtant…

 

J’ai soif et je n’irais pas boire, trop loin, trop dur et la bouteille d’eau est restée au frais dans la salle de bain, moi qui suis pourtant si prévoyante !

J’ai la bouche sèche et j’avale le peu de salive qu’il me reste.

Je pose une main sur son dos et je m’endors en espérant la pluie…

 




Tout de suite…

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Aimer.

Tous les deux, et en même temps…

 

Cheveux bruns, teint pâle, grands… Presque jumeaux alors ?

Les yeux marrons pour l’un et bleus glaciers pour l’autre !

 

Un garçon, une fille… Jack et Nicole !


 

Une rencontre, un hasard, une ville du sud-ouest, la nouvelle ville

d’une petite jeune fille.

Les années 70 au printemps, insouciance et liberté de rigueur.

Pas peur, pas trop de violence, mes minijupes, la pilule qui débarque

pour les un peu plus grandes, un chanteur aux cheveux longs qui montre

ses fesses, de la fumée de cigarette à la télévision.

 

On respire, on flâne, on est bien et on n’a pas envie de regarder plus loin,

les années 80, en s’en fiche !


Une année particulière pour moi, 1976.

La France vivra une sècheresse qu’on n’appelle pas canicule, et le réchauffement climatique n’a aucune raison d’être ; c’est comme ça et

c’est tout !

A cette époque là, on ne cherchait pas midi à quatorze heures !

Et on avait raison…. On profitait du moment, de l’instant.

Et j’aimais bien.


 

Pas de pluie d’avril à septembre dans le midi, pas d’agriculteurs qui demandaient des sous, pas de grèves, on attendait qu’il pleuve.


 

Depuis deux ans papa n’est plus là, et je commence à sortir de mon cocon. Une enfance dans un amour très protecteur, presque trop…

Heureusement, cette rencontre avec ce jeune couple, 25 ans chacun !


On s’est plut tout de suite et grâce à eux je découvre… L’amitié.

Et aussi la musique pop, Ferré, la Vie Claire – ils étaient végétariens – alors je le deviens aussi, mais je ne le suis plus ! -  et surtout une nouvelle façon d’aborder les choses, plus directement, sans tabous. Ils osent…


 

J’étais fière de sortir avec eux, fière d’accompagner Nicole au Planning familiale, fière d’être devenue aux yeux de mon entourage, une HEROINE !


Mes Amis n’étaient pas mariés, pratiquaient donc ce que l’on appelait dans ces années là, l’Amour LIBRE !


Et c’était la première fois que je rencontrais des gens qui s’aimaient et qui vivaient ensemble sans être marié ….


Cette année là, grâce à Jack qui était musicien, j’avais pu assister à tous les concerts du Festival d’Albi….

Dans les jardins de la Berbie, je me souviens encore du violon

de Jean-Pierre Wallez, du piano de Bruno Rigutto, et du moment exceptionnel et unique pour moi, d’un concert de Mstislav Rostropovitch.

Une petite vidéo, un extrait d’un grand échiquier consacré au Luthier Etienne Vatelo et au violon, Isaac Stern et bien sur Jean-Pierre Valez !

 

Je ne vous ai pas oublié tout les deux, et je cite vos vrais prénoms.


Si vous saviez tout ce que vous m’avez apporté…


Une vision de l’autre que je n’avais pas, la tolérance, et puis aussi

ce que je redécouvre aujourd’hui, l’estime de soi, que j’avais un peu perdue.


Je vous remercie d’avoir aidé à m’aimer…



Deux ans plus tôt, le cinéma amenait la liberté et le scandale, très jolie,

avec Emmanuelle…

Le vent venait de souffler sur la culotte des filles !

Et tout le monde se sentait plus léger, et à défaut, question d’âge de n’avoir pas vu le film, j’avais quand même le disque de la chanson de Bachelet !

 

Alors pour être légère moi aussi, puisque je l’ai décidé il y a quelques jours, et que je veux tenir ma promesse, j’ai posé la belle chanson de Stacey Kent

sur de jolies photos de….


Une photo de Sylvia Kristel qui serait interdite dans le métro aujourd’hui !

Mais pas pour les mêmes raisons qu’autrefois…

Je me demande si le monde avance…


Parce qu’aujourd’hui…

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ON me dit que tout va mal.

On me fait peur avec des choses que je n’arrive plus à contrôler, on me dit que je suis trop gentille, que je vais me faire arnaquer, que je vais perdre mon travail, que je ne suis plus la même, que la crise ne fait que commencer et qu’en 2012 tout va se terminer !

 

ILS n’arriveront pas à me faire changer de cap. J’ai décidé de rester légère, d’affronter les gens et les événements, de face mais avec douceur…

 

Cette semaine je vais me laisser accompagner par Rossetti, Millais, Moriss, Lewis Carroll… Grâce à Delerm et son Autumn flamboyant !

Verser encore une fois quelques larmes en revoyant Dear Frankie, le film de Shona  Auerbach avec Gérard Butler et Emily Mortimer  parce que les vrais sentiments, l’Ecosse… Méditer, mais pas seule, avec Arnaud Desjardins !

Prendre encore plus de temps pour visiter mes blogs préférés, et je commence à en avoir beaucoup en me disant qu’il y a des gens magnifiques et que l’on peut faire de vraies rencontres sur le net en toute simplicité et amitié, chose à laquelle je ne croyais pas il y a encore quelques mois…

 

Ecouter Stacey Kent, Katie Melua, Colbie Caillat, Liane Foly, James Blunt, Souchon, Julien Clerc, Brel, Barbara et même Robbie Williams, Keane, Mozart et alors !

J’ai des choix éclectiques, et j’assume ! Mais c’est moi..

Parce que c’est beau la vie, et Ils ne me feront pas changer d’avis !

J’ai décidé d’aller plus en avant encore, de m’occuper des mes émotions et de les faire partager avec ceux qui m’entoure.

Ce blog me permet d’avancer, et voilà je le fais à grand pas !

 

Je me demande si je ne viens pas de me décider à être HEUREUSE

Peut-être ?

 

Pourtant rien de particulier ce jeudi, une journée comme les autres…

Alors merci à vous…

 

Virginie


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