Le vent va nous emporter

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Il était une fois une histoire

Il était une fois un film

Il était une fois un pays

Il était une fois un lieu

Il était une fois une maison

Il était une fois un domaine

Il était une fois Tara

*

Il était une fois l’Amérique

Il était une fois une guerre

Il était une fois une Légende

Il était une fois une grande histoire d’Amour !

Un jour peut-être…

Il y aura…

Il était une fois vous, une fois moi, pourquoi pas !

Les Américains ont des idées et un véritable sens de l’hospitalité…

Un sens des affaires aussi et un grand :)

Tout comme Scarlett !

Nous en avons rêvé, enfin moi :)

Et eux ont osé…

J’aimerai bien apprêter mon Simorgh, vous faire de la place, et vous inviter sur mes ailes !

Attention, le voyage est long et il faudra bien s’accrocher…

Comme dans le livre

Comme dans le film

*

Se laisser emporter par le vent, se laisser bercer par la douceur et la nonchalance du sud, fermer les yeux et….

Apercevoir TARA pour de vrai et si je mens, croix de fer et croix de bois, je vais en enfer :)


Un automne pour vous, pour moi !

Un voyage en terre pas inconnue, mais presque sur une autre planète…

TARA en hiver, c’est pour bientôt….

Imaginez un Noël Victorien, en rouge et vert…

Un séjour imaginaire me direz vous ?

Et si c’était vrai…

*

Bon je sais, je sais !

Les voyages coûtent chers, la crise n’épargne pas l’Europe :)

Il va falloir casser son cochon, faire les yeux très doux à son banquier,  mais le rêve n’en vaut-il pas la chandelle !

La chambre de Reth Butler par exemple…


Celle de Katie Scarlett O’Hara


Celle de la douce Mélanie…

Dîner en amoureux…

TARA se trouve en Pensylvannie et n’attends que nous !

27 chambres à notre disposition, à seulement 400 Dollars la nuit…

Les Américains sont des malins,  oserions nous  faire de la belle propriété en bois des Petits mouchoirs une maison d’hôte !

Et si c’était déjà fait :)

Pour rêver où plus si affinités, sous cette dernière photo vous aurez le lien et l’histoire de ce lieu si joliment reconstitué !

Je crois que ce soir je vais encore faire de beaux rêves…

Rhett, attendez moi, j’arriveeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!


PS Merci pour vos réponses à mon dernier billet,  date limite le 13 décembre  pour publication à partir du 15 !

Et mille mercis pour vos gentils mails et petits mots sur FB dimanche, même pas l’impression d’avoir une année de plus :)

Ne pas dire

LEGERETE 42 Comments »

Tu es heureux, tu es en faute.

Voilà ce que certains me disent, et je ne les croit pas.

Bien sûr, ils prennent en me parlant les précautions d’usage.

J’aime beaucoup ce que tu fais, mais on pourrait te reprocher de ne pas traduire la violence du siècle.

La violence du siècle, je la ressens, je la côtoie.

Je ne la dirais pas.


Philippe Delerm, Tableaux et bavardages


Un parti pris, presque un état d’esprit, ressentir mais ne pas dire.

Bien loin de ceux qui font les autruches, j’ai juste envie de garder pour moi.

J’ai fait un choix, celui de précipiter des confettis multicolores ici, d’éparpiller quelques perles de bonheur !

Les yeux resteront ouverts, les larmes ne seront pas de verre, les sourires n’auront rien d’imaginaires.

De la pluie fine comme un crachin un peu sucré, de la poudre d’escampette, juste un peu de magie dans l’air.

L’air du temps qui passe, l’air de rien…

Je veux devenir l’hôtesse de l’aire de repos, celle qui  offre une épaule, une main.

La lumière est douce en automne, pourquoi vouloir l’éteindre.


Les fruits deviennent secs, les pommes sont de pins, le thé s’épice, le chocolat brûle la langue !

Une autre vie s’avance sans se faire entendre…

Plaisir solitaire partagé comme un goûter.

Plaisir du chat qui pense et qui se tait.

Plaisir pour rien, juste comme ça, cadencer ses idées, ses coups de coeur et de folie, mais à petits pas.

Chanter en choeur, écrire léger, colorer de miel et d’or les mots feutrés…




Que souhaiter de mieux à ses amis qu’une pincée de joie, et des milliers de bulles de sagesse !

Comme Philippe, j’ai décidé de pas décrire la violence du siècle…




Perdre les clés…

LEGERETE 9 Comments »

Là ou il y a beaucoup d’amour, il se produit toujours des miracles

Willa Cather

*

Perdre les clés pour ne pas perdre la tête !

S’éloigner un peu de ses repères, redevenir explorateur, se laisser combler par le détail, se faire plaisir par des petits riens…


Je ne fais pas mon autruche ni ma bisounourssette, je sais très bien le temps qu’il fait dehors, j’entends et j’écoute les voix de ceux qui veulent nous faire perdre pieds…


Je suis dans le système, sur une route qui certes ne me convient pas, et  j’ai décidé de me faufiler vers des chemins de traverse, de prendre les raccourcis qui n’existent pas.


J’ai bien envie de tracer des itinéraires  un  peu sauvages, de dessiner les ombres salvatrices pour nous guider vers une maison, une image, une sensation, un parfum…

Envie de  vous prendre par la main, simplement vous faire découvrir l’autre côté.

Les bons sentiments ne sont pas à la mode, et je m’en fiche !

Offrir un peu de sérénité, laisser tremper mes plumes dans de l’alcool léger, m’enivrer de terres lointaines, de parfum d’été toute l’année…

Ne pas toujours savoir raison garder, se pencher  du haut de ses souvenirs.

J’aime cette photo là-haut, cette image  d’une femme qui pousse une porte invisible,  qui ose, qui laisse peut-être derrière elle une vie bien rangée…

Voir loin, ce n’est pas oublier, c’est seulement ne pas se cacher !

J’ai toujours rêvé  de traverser les tableaux  parce que je suis persuadée  que les vrais trésors ne sont pas inaccessibles, que chacun à sa part de tartes aux pommes, de macarons au chocolat, de plaisirs lents à déguster :)

Le précieux est pour tous, le rare et le beau aussi !

Pour cette rentrée,  pas de coeurs serrés ni de larmes, je vous propose juste de perdre les clés…

Mes rêves et moi vous souhaitons une belle journée !


Presque le temps…

LEGERETE 10 Comments »

Je me demande comment ce serait de vivre dans un monde où Juin durerait toute l’année.

Lucie Maud Montgomery

*

Premiers émois devant la fenêtre ouverte, l’air est clair et la brise chantante !

Les feuilles du saule sont encore tendres, l’herbe n’est pas encore folle, les lupins et les delphiniums grandissent sans la soupe, le lys de la Madone enivre la coccinelle.

Félicité Parmentier se prend pour une fée et les cosmos de mon enfance pour des papillons masqués !

C’est le temps qui passe en goutes sucrées, en ballade dans les près, en pique-niques improvisés.

Le temps de la sieste les bras serrés sur un pull avec des yeux qui font semblant, mais qui entendent…

*

Un temps pour tout, un temps qui fait de nous des cueilleurs de fruits rouges, des bergers et bergères qui se cherchent, des passeurs de mots légers…

Un temps où l’on pourrait presque manger dehors, presque courir pieds nus, presque ramasser du blé mûr.

Du rosé frais à la menthe à l’eau, comment ne pas s’emmêler les pinceaux !


Juin est le maître du monde, de chaque seconde, de chaque envie,  de chacun !

Le prendre comme il vient et ne plus le laisser partir, c’est bien ce que j’ai envie de faire.

Il nous trace la route, laissons le nous mener par le bout de son nez parce que Juin c’est presque l’été…


En juin, soyons fous et sans modération…

Je vous embrasse fort !


Lily of the valley

LEGERETE 27 Comments »

Laissez toutes vos joies ressembler au mois de Mai !

Francis Quarles


Léger entre deux, parce que pas tout  à fait l’été, mais plus le printemps non plus !

Le blé est en herbe tendre, la lavande se grise de bleu, l’hortensia est comme un sou neuf, les cerises petites comme des olives…

Le pollen se promène et valse avec les abeilles !

Et puis il y a le muguet !

Presque un lointain souvenir…

De l’avance, un peu trop, pour ce symbole porte bonheur :)

Premiers pique-niques, premiers bains de soleil, premiers clair de lune, premiers petits bonheurs tous simples…

Le souffle de Mai qui repousse l’hiver pour de bon est le meilleur des remèdes à la mélancolie !

Les premières fois sont à goûter sans modération…

Bon dimanche à tous, et rien sans amour !




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